Mémoires sur la Régence et la Question royale

En juin 1942, à l’appel du Premier ministre Hubert Pierlot, André de Staercke rejoint Londres après un périple mouvementé de deux mois. Il est rapidement nommé chef de cabinet du Premier ministre et secrétaire du Conseil des ministres. Il n’a pas trente ans. L’exercice de ces fonctions en fera un collaborateur de premier plan et un témoin privilégié de l’action du gouvernement de Londres.

Grâce à ses relations avec la fille du Premier ministre britannique, il devient par ailleurs un familier de Winston Churchill.

Après la chute du gouvernement Pierlot, il succède au baron Goffinet comme secrétaire du Régent et en devient le principal conseiller politique. Son rôle d’éminence grise lui vaudra d’être considéré comme l’un des responsables de l’abdication de Léopold III. Il quittera la scène politique belge à la fin de la Régence en août 1950.

À la suggestion de Churchill, de Staercke entreprit alors d’écrire ses Mémoires.

Ne désirant pas susciter de remous, il ne voulut jamais les publier de son vivant. En 1998, il chargea les professeurs Jean Stengers et Ginette Kurgan de l’édition posthume de ses Mémoires, des divers textes rédigés en annexes ainsi que de certaines pièces conservées dans ses dossiers personnels.

Il s’éteignit le 27 décembre 2001.