La Bataille des Forts (Metz et Verdun de 1865 à 1918)

1871 : Le traité de Francfort abandonné l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne. La Lorraine, est plus particulièrement la « Wœvre », deviennent une zone stratégique, un espace militarisé. Le général Séré de Rivières réorganise la défense de la France : « Les Hauts-de-Meuse » se hérissent de fortifications qui s'appuient sur les places fortes de Toul et de Verdun. De leur côté, les allemands ne restent pas inactifs et complètent la 1re ceinture fortifiée de Metz.

Ces ouvrages à peine terminés, l'apparition d'obus-torpilles (1885) qui défoncent les voûtes maçonnées rend nécessaire le renforcement des fortifications, tant du côté français que du côté allemand. A Verdun, on rajeunit la forteresse en recouvrant les forts d'une carapace de béton et en y incrustant des tourelles cuirassées. A Metz, les allemands entreprennent des travaux vraiment grandioses et mettent au point une nouvelle fortification, les « Panzerfesten » (groupes fortifiés cuirassés). Metz devient la 1re place fortifiée du monde.

Le livre de MM. Bestetti et Hohnadel permet de comprendre le rôle assigné à ces deux places fortes. Des monographies détaillées de forts typiques mettent en valeur les différences entre les constructions allemandes et les réalisations françaises et rappellent les combats terribles du secteur de Verdun : les forts à l'épreuve du feu. Des notices techniques sur les cuirassements français et allemands et la présentation des décorations murales, qui décorent de nombreux forts, terminent ce livre.